Cheval qui se couche

Une amie m'a demandé de travailler son jeune cheval, réforme de trot de 5 ans un brin joueur, lorsque je viens la voir le we (ce qui n'est plus très fréquent depuis le retour du mien en IDF).

Ce cheval n'est pas de mauvaise composition, mais il a un vrai souci à main droite et se jette brutalement sur le côté pour tourner.
La carrière où je peux le bosser est un rectangle en herbe (40 x 20 environ) entouré de barbelés (on évite de trop coller la piste, du coup...). Le cheval n'est pas ferré et comme c'est un peu étroit, il a vite fait de glisser (ce qui m'a valu une jolie chute d'ailleurs ce we... !).
Il est assez souvent longé, mais sa propriétaire le saoule littéralement de paroles, donc il ne sait plus quoi écouter, et il coupe son cercle en se couchant fort comme il le fait monté (dixit des témoins).

Sachant que sa propriétaire n'a pour objectif que de faire de la ballade tranquille (de ce côté là, pas de souci), et que des problèmes physiques importants - et son petit niveau équestre - l'empêchent de rééduquer (ou d'éduquer tout court ?) efficacement son cheval, quels conseils lui donneriez-vous pour faire avancer un peu les choses ?
Elle a eu l'idée de baliser son cercle de longe (donc elle a compris que son cheval ne doit pas venir à l'intérieur de ce périmètre) mais à part travailler dans une grande carrière en sable (test concluant lundi : c'est beaucoup moins pire !), est-il possible d'améliorer ce problème de manière simple ?

Je cherche, je cherche, mais pour l'instant, je sèche : pour moi, seul un vrai travail, juste et vraiment régulier, serait bénéfique au loulou.

Qu'en pensez-vous ?

douleur?
panique?

A priori ni l'un ni l'autre, car dans une grande carrière en sable (où il n'avait jamais mis les sabots), j'ai pu l'avoir dans un trot calme, je l'ai laissé prendre le galop de lui-même (parce que en douceur et dans le calme.
Quand il cherchait à tracter, je lui demandais de repasser à l'allure inférieure.
J'ai toujours pu le ralentir sans trop de soucis (un peu de temps, juste le temps que les neurones connectent à nouveau...) pour revenir à une allure cadencée (que ce soit au trot ou au galop) quand il accélérait à fond.

Et il se couchait nettement moins, même s'il continuait à le faire et à tourner un peu... brutalement par moments ! Mais sans faire demi-tour, juste prendre le chemin le plus court pour aller Dieu sait où...

Donc je suppose que le terrain y est pour beaucoup, mais pas que...

Difficile de répondre sans voir le cheval.
Tous les chevaux, à la longe comme sous la selle, sont plus à l'aise d'un côté que de l'autre , cela étant, entre autres, dû à la différence de poussée des postérieurs.
Du côté où le cheval tombe, travailler plus sur le droit que sur le cercle,dans des allures lentes.
Voir à ce sujet le dossier sur le travail à la longe.........cela sert à quoi de mettre des documents en ligne, si personne ne les lit?

Mea culpa...
Il me faut "juste" prendre le temps de le faire.
Et avec mon ordinateur préhistorique à la maison, ce n'est pas simple, il faut que je squatte ailleurs !