"Décrivez vos expériences,afin d'améliorer les techniques de tous!!!!"
Vous allez être pris au pied de la lettre.
Merci pour ce sujet, qui représente pour moi le type même de réponse que peut apporter un enseignant à des pratiquants via internet. Mais , et j'avoue là ma déception,personne n'y a répondu, et aucun autre sujet de ce type n'a été posté; ou alors je ne les ai pas trouvés.
Dans l'espoir de relancer la machine , je me lance à mon tour. Bien sûr, en tant qu'humble pratiquante ne vous attendez pas de ma part à ce que je vous expose le sujet clé du débourrage et sa résolution miraculeuse. Non, pas du tout c'est plutôt une anecdote drolatique. Et pour plagier le dicton « charité bien ordonnée commence par soi même » je dirai plutôt moqueries bien ordonnées commencent par soi même. Oui , je l'avoue je ris de mes propres bêtises. Alors si l'envie vous prends d'en faire autant , ne vous privez pas.
Quand j'entrepris le débourrage de mon premier poulain à moi (vous imaginez mon premier cheval dont j'étais la propriétaire: c'était Byzance, le nirvana atteint) (promis je vais essayer de faire court) je voulu prendre mon temps et exécuter chaque étape dans les règles de l'art.
Donc nous voilà parti: moi, le cheval d'une main et le livre de Michel Henriquet (que j'admire énormément) de l'autre; lui,le cheval: « qu'est ce qu'elle a encore inventé, est ce que ça se mange ce truc? ».Je caricature, mais si peu, si peu.
Nous en étions aux premiers pas monté.
Comme sur les photos du livre: un ami tenait le poulain en longe, ma fille tenait le SEAU de carottes, sucres, pain devant la tête du cheval, et moi sur le cheval.
Trois pas impeccables.
Mais, c'était sans compter l'incroyable gourmandise de ce ventre sur pattes qui donne un coup de nez au fond du seau, l'arrachant des mains de ma fille et....tombe à genoux le nez dans le seau. Sans moi, j'ai quelques réflexes à défaut de jugeote dans les situations critiques.
Solution: exit le seau de gourmandises.
Ah , je vous avais prévenu pas de problème transcendantal , ni de solution extraordinaire.
Première morale de cette histoire:le poids du cavalier surcharge l'avant main du cheval et l'oblige à revoir son équilibre; si, si , j'ai testé pour vous.
Deuxième morale: la gourmandise est un vilain défaut.
Oui, je sais , j'enfonce des portes ouvertes, mais moi , je ne suis pas enseignante, juste le cancre de service qui a besoin qu'on lui mette les points sur les « i » et pour ça j'ai trouvé le Cheval qui me convient.
Mon but était juste de vous faire sourire car en lisant certains sujets , je me suis dit que, dans votre métier, ce ne serait pas inutile.
pat