CE QUI SE CONÇOIT BIEN S'ÉNONCE CLAIREMENT. ET LES MOTS POUR LE DIRE ARRIVENT AISÉMENT (BOILEAU) |
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| la progression du cavalier | |
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+8daffos Florie D yveskatz Estelle35 Bénédicte Desgroux Mon Quidam DiegoMulot pimprenelle 12 participants | |
Auteur | Message |
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yveskatz
Messages : 2205 Date d'inscription : 02/02/2010 Age : 77 Localisation : seine et marne
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 17:37 | |
| Tsss Tsss, pas de fausse modestie Monsieur Katz (en fait je ne sais pas comment te/vous appeler )Contrairement à ce que vous semblez penser, ce n'est ni de la modestie, ni de la fausse modestie,simplement une échelle de valeurs que j'ai autre...............Un exemple de maître:Philippe Karl, et avant lui Nuno Oliveira...5une petite préférence pour PH Karl car j'en suis le contemporain et qu'il a pratiqué toutes les disciplines olympiques et pas uniquement le dressage... tout en pensant que si NO n'avait pas existé, Philippe Karl ne serait pas ce qu'il est................ PS: moi, c'est Yves si vous le voulez ou Monsieur Katz, tant que nous ne nous connaissons pas! | |
| | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 17:38 | |
| - daffos a écrit:
- Il m'est arrivé d'assister a quelques représentations "western" ( dont deux championnats de France, l'un en spectateur et l'autre en caméraman...) J'y ai toujours vu en action des chevaux semblant être "robotisés" et des cavaliers(ières) donnant l'impression d'être "passager" sur le dos des chevaux mais surtout pas "acteurs", de craindre le moindre geste un poil brusque...vous me direz avec ce que les chevaux ont dans la bouche et leurs cavaliers au talon, vaut mieux ne pas trop bouger !---
Hélas, je vois ça aussi parfois... Et c'est tout à fait regrettable (tout comme ceux qui pratiquent la rollkuhr en dressage classique ). Mais ne croyez pas que tous les chevaux western portent des "correctional" dans la bouche et qu'ils sont enrennés dans leur box. Ne croyez pas non plus que les éperons à roulettes (genre spahis d'autrefois) servent à piquer le cheval (meme si certains le font). Tout comme en classique ils ne sont sensés servir qu'à "toucher" le cheval pour le bouger comme on le souhaite. Avec les éperons (qui roulent et ne piquent pas) on demande : le rassemblé, le reculé, les pas de côtés, etc..jamais la vitesse. | |
| | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 17:42 | |
| - yveskatz a écrit:
- [i]---
PS: moi, c'est Yves si vous le voulez ou Monsieur Katz, tant que nous ne nous connaissons pas! Bien m'sieur ! | |
| | | Florie D
Messages : 386 Date d'inscription : 11/06/2010 Age : 38 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 19:00 | |
| - Citation :
Je ne connais pas "l'éthologie", tout au moins s'il faut aller au delà d'une connaissance générale...et de toute façon il y a quelques dizaines d'années elle n'existait pas en France...mais mon "éthologie" a moi ce fut d'Orgeix et sur ce sujet "jeune cheval" je me suis pris en main et j'ai créé "un programme de travail pour poulains de 4 ans (en trois parties et 14 articles)" a forte inspiration "Orgexienne" proposé sur mon site internet et sur un autre forum important durant 4 ans (forum que j'ai quitté il y a 14 mois)... J'ai dû mal m'exprimer là-dessus! Je ne disais absolument pas que "l'équitation éthologique" (bel oxymore!) était la solution, mais disons que je comprend l'engouement soudain pour cette approche devant l'absence de réponses à ces questionnement dans l'équitation classique telle qu'on la trouve enseignée aujourd'hui dans les clubs. Et si l'éthologie scientifique doit être abordée par les cavaliers pour mieux connaitre leur monture, ses réactions et mécanismes d'apprentissage, je ne pourrais pas en dire autant des méthodes des NH, que je connais mal (je n'ai qu'un cours et quelques lectures à mon actif). DiegoMulot, merci d'avoir développé, mais je suis d'accord avec mon Quidam: - Citation :
- Mais mon petit Mulot préféré, tout cela n'est nullement propre au Western!
[quote] - Citation :
- En EW chaque discipline a sa façon de monter qui lui est propre, obligé, mais les bases et les principes sont immuables
Comme en classique... - Citation :
- l'avantage de l'EW c'est que pour l'instant c'est encore un domaine d' "initiés" donc pas encore trop galvaudé et surtout pratiquée par des passionnés, plus que par des "marchands" (je parle de l'EW, pas de l'éthologie).
Sans doute, là-dessus je vous suis. - Citation :
- En EW la position n'est pas la même qu'en classique, on doit resté assis droit/centré de la tête aux pieds, pieds qui doivent être à plat dans les gros étriers, pas de talons baissés. Impossible de toute façon d'avoir une position classique avec une selle de travail....au début je me trouvais "loin" de ma monture et peu à peu je m'aperçois que je n'ai jamais été aussi près et que ma monture n'a jamais été aussi "réactive/sensible" au moindre de mes mouvements. Pourtant jamais de contact permanent, juste la bonne demande au bon moment quand on a kk chose à dire, sinon, rien...on lui fiche la paix, il sait ce qu'il a à faire (on lui a demandé une fois, ça lui suffit).
En classique aussi, on doit rester droit et centré, je n'ai jamais monté en selle Western, mais les selles de rando, espagnoles ou camargues s'y prêtent également. Pour moi on doit rechercher ce centrage et cette verticalité dans toutes les équitation: sans eux, pas d'équilibre... - Citation :
- on peut développer ton "Etc" si tu le souhaite...
Volontier! Pour la voltige, je suis bien d'accord! C'est trop tard pour moi, je suis raide comme un piquet et en plus j'ai la trouille , mais à l'occasion j'aimerais bien faire des stages pour pouvoir aller un peu plus loin quand je fais pratiquer à mes cavaliers. En plus en club ça passe plus facilement si il y a le matos et le cheval adapté que les séances en longes individuelles, pas tellement compatible avec les emplois du temps des clubs. Pour les chevaux en EW à ce que j'ai pu voir ils sont sélectionnés avec des critères plus exigeants qu'une cavalerie club classique, forcément ça coûte plus cher et ça se répercute sur le prix des séances, on en revient toujours là: les petites économies et la volonté de faire du chiffre au détriment des cavaliers (et des chevaux bien souvent ) - Citation :
- Ca hélas, la pédagogie ne semble pas préoccuper tant que ça les formateurs, il semblerait qu'en EW il y ait par contre plus de stages sur la "pédagogie de l'enseignant" mais après coup (une fois diplomés) ?
Le problème c'est de laisser croire aux enseignants en devenir qu'une fois le diplôme acquis c'est tout bon: la remise en question et le désir de progresser est l'affaire de chacun. Ou il y a ceux à qui on l'a dit mais qui ont fait la sourde oreille, j'en connais quelques uns - Citation :
- Là par contre, il se disait de mon temps que ce stade là ne relevait pas des "moniteurs" (utilisation du cheval dressé), mais bien de la compétance de "l'instructeur" (qui instruit chevaux et cavaliers). Je ne sais pas à quoi correspondent ces classifications depuis les BPJEPStrucmachin ?
Ce serait logique: en BPJEPS on apprend pas à éduquer un cheval, on nous donne juste ce qu'il faut pour réussir le diplôme. D'ailleurs nous ne sommes pas non plus formés pour emmener un galop 7 en compétition. Juste à assurer correctement une activé club, et ce n'est déja pas une mince affaire, puisque les cavaliers que nous débutants sont les futurs galops 7, propriétaires, compétiteurs (liste non exhaustive) de demain (pour ceux qui n'abandonneront pas: ça aussi c'est notre job!) Bref le souci, c'est que les club n'ont pas l'obligation d'embaucher un instructeur (BEES2, pour l'instant ça existe encore, mais plus pour longtemps sous cette appellation), et comme ça leur coute plus cher, la plupart ne le font pas, et le travail de la cavalerie (quand il est fait) reviens au BPJEPS pas formé pour ça (et à qui les patrons n'ont pas toujours envie/le temps de donner des cours)... - Citation :
- Et voilà tu as trouvé la clef de voute de l'EW...pas de position figée, pas de mains figées 10 cm au dessus du garrot, et surtout pas de renes ajustées, ce qui serait préjudiciable à la décontraction...De toute façon on monte avec une seule main !
Les renes sont juste tenues en contact et à deux main lorsqu'il s'agit de travailler un jeune cheval à l'apprentissage ou du travail de gymnastique d'un adulte à l'entrainement. Mais en classique non plus ni la position ni la main ne doivent être figés. Pour les rênes on est d'accord que c'est aberrant d'apprendre au cavalier à venir tendre ses rênes pour lui dire au bout de X années qu'en fait c'est le cheval qui doit venir les tendre. Après dans l'équitation française "de légèreté", j'imagine qu'il faut au départ que le cheval travaille sur un contact moelleux et permanent avant de pratiquer la descente de mains (mais je n'en suis pas là et n'ai encore pas trouvé l'enseignant qui me fera découvrir cette façon de faire, donc je me trompe peut-être). Bon par contre j'avoue que la vidéo de rodéo sur des moutons, je ne voit pas le rapport avec la choucroute, ce n'est pas l'image que j'ai de l'EW que j'aimerais pratiquer, je trouve la discipline du rodéo cruelle (quand on sait pourquoi les chevaux pètent en l'air )... Bref je suis contre, mais ce n'est pas le sujet! Oula je viens de voir que vous aviez continué la discussion pendant que j'écrivais, je m'en vais donc rattraper mon retard! | |
| | | Mon Quidam
Messages : 403 Date d'inscription : 08/03/2011 Age : 56 Localisation : pas de calais
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 19:59 | |
| [quote="DiegoMulot"] - yveskatz a écrit:
je ne cherche pas à défendre une chapelle (par ailleurs tout à fait indéfendable par certains aspects ! ), Tant mieux, comme ça j'aurai pas besoin de poster cette vidéo avec le cheval qui a les 2 antérieurs pétés et que les cow-boys font marcher sur ses fractures pour le sortir de l'arène... Des sentimentaux ces mecs, gardiens du paradis des chevaux. - DiegoMulot a écrit:
- en fait je ne sais pas comment te/vous appeler )
T'as pas fait autant de manières avec moi mon petit Mulot préféré! | |
| | | pimprenelle
Messages : 266 Date d'inscription : 20/11/2012
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 22:05 | |
| - DiegoMulot a écrit:
l'avantage de l'EW c'est que pour l'instant c'est encore un domaine d' "initiés" donc pas encore trop galvaudé et surtout pratiquée par des passionnés, plus que par des "marchands" (je parle de l'EW, pas de l'éthologie). - MonQuidam a écrit:
- C'est la commercialisation du loisir équitation qui a provoqué toute la destructuration de l'apprentissage en France
- Florie D a écrit:
- Pour les chevaux en EW à ce que j'ai pu voir ils sont sélectionnés avec des critères plus exigeants qu'une cavalerie club classique, forcément ça coûte plus cher
tout ne serait qu'une question d'ouverture au plus grand nombre et de maîtrise des coûts ? sauf erreur de ma part la démocratisation de l'équitation remonte aux années 80 ? comment enseignait-on avant, les résultats obtenus étaient-il meilleurs ? - Daffos a écrit:
- des chevaux semblant être "robotisés" et des cavaliers(ières) donnant l'impression d'être "passager" sur le dos des chevaux mais surtout pas "acteurs", de craindre le moindre geste un poil brusque...vous me direz avec ce que les chevaux ont dans la bouche et leurs cavaliers au talon, vaut mieux ne pas trop bouger !
L'EW est au départ une équitation de travail. Qu'est-ce qu'on demande à un cheval de travail ? D'être efficace, calme, de passer partout sans crainte en situation de travail ; mais de ne poser aucun problème quand on met pied à terre au milieu de nulle part. D'où un air de veau placide sous lequel se cache beaucoup de réactivité Les vidéos posées par DiegoMulot donnent une image différente : l'exercice autour des barres semble très codifié, très lent. Ce type d'apprentissage peut apporter beaucoup de sérénité et d'assurance au cavalier (la selle n'y est pas pour rien). Qualités qu'il pourra exploiter dans un autre type d'équitation | |
| | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mar 29 Jan 2013 - 22:11 | |
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| | | yveskatz
Messages : 2205 Date d'inscription : 02/02/2010 Age : 77 Localisation : seine et marne
| | | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| | | | pimprenelle
Messages : 266 Date d'inscription : 20/11/2012
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 18:52 | |
| j'avais écrit un long message et l'ai effacé en relisant : - yveskatz a écrit:
- devant l'état lamentable de notre enseignement, quelqu'un se devait de réagir. Car c'est à partir d'une base bien formée que se trouveront les représentants de la France de demain.
qu'est-ce que signifie "une base bien formée" ? est-ce que vous admettez qu'il reste des lacunes dans une formation et qu'elles puissent être corrigées ensuite ? pour exemple : savoir nager, à la base, c'est avancer sur l'eau sans boire la tasse : ça se complique pas mal ensuite - Olivier a écrit:
- D'autre part, plus je me promène dans le monde équestre et plus je rencontre de gens de 50 ans ou plus qui ont abandonné l'équitation dans leur jeunesse, écœuré par des enseignants bornés ou trop durs
Parfois aussi ils ont eu d'autres choses à faire J'ai gardé un très bon souvenir des enseignants ; qu'ils aient été folklos ou plus exigeants, il y avait quelque chose à glaner - Citation :
- n'ont repris que récemment dans des clubs et une ambiance qu'ils trouvent bien plus agréables que ne l'étaient les leurs. Souvent, même s'ils ont fait plusieurs années d'équitation dans leur jeunesse, leur niveau équestre n'est pas des plus brillants, ce qui me fait penser que la qualité de l'enseignement n'était pas toujours présente.
En ce qui me concerne, je trouve l'ambiance des clubs beaucoup moins agréable. Pourquoi ? quelques années de plus peuvent y faire. Il y a aussi le fait que les structures sont plus importantes, plus commerciales, ce qui dissuade de s'impliquer dans la vie du club. D'ailleurs on ne vous le demande pas, au contraire. Donc on se fait quelques amis mais il n'y a peu de réelle vie de groupe spontanée Pour ce qui est du niveau, possible que ces gens aient reçu un enseignement de mauvaise qualité. Ce qui est certain, c'est qu'ils ont pris de l'âge : ça n'aide pas quel que soit le sport surtout si l'arrêt a été long
Dernière édition par pimprenelle le Mer 6 Fév 2013 - 20:09, édité 1 fois | |
| | | Olivier
Messages : 473 Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 20:04 | |
| Mon "enquête" ne porte pas sur des milliers de personnes. Il y a ceux qui ont arrêtés pour diverses raisons professionnelles et/ou familiales et ceux qui disent clairement avoir été rebuté par l'enseignement. Je pose toujours beaucoup de question car c'est un sujet qui m'intéresse. Parmi ceux qui ont arrêté non pas par lassitude mais par obligation, je note quand même souvent des réflexions mitigées sur l'enseignement (une certaine rigueur alliée à une forme de bêtise bornée).
Dans mon club, les adultes qui ont la chance de pouvoir monté en dehors des samedis et des mercredis apprécient de se retrouver dans des cours où les ados sont très minoritaires (pas d'enfant de moins de 11 ans, donc rarement des moins de 15 ans dès que l'on monte un peu en niveau). Je remarque aussi que beaucoup d'ex sur le retour apprécient la dédramatisation de l'échec.
Le niveau, s'il avait été bon, ne serait probablement pas médiocre aujourd'hui. En toute franchise, je n'ai pas rencontré beaucoup d'adultes revenus à l'équitation et montant en niveau 6/7 dont le niveau me paraisse correspondre à leurs prétentions.
Chez les cavaliers indépendants que je croise de plus en plus souvent de par mes pérégrinations, j'en vois pas mal ayant obtenus l'équivalent du G7 il y a longtemps (étrier d'argent ?) et restés depuis hors du système. Difficile de se faire une opinion : manque évident d'un regard extérieur pour la technique, mais fruits d'années de "débrouillardise". | |
| | | pimprenelle
Messages : 266 Date d'inscription : 20/11/2012
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 20:36 | |
| voir certaines infos rajoutées au message précédent ce que j'ai retenu des années passées depuis longtemps - les prétentions, on oublie - l'échec n'est pas un drame ; c'est sûr que ça ne fait pas plaisir : on râle un bon coup et on oublie aussi...et on essaie de mieux faire par la suite équivalent G7 = éperon d'argent, plus antique = second degré - Citation :
- manque évident d'un regard extérieur pour la technique, mais fruits d'années de "débrouillardise".
où est le problème s'ils se font plaisir ? - Citation :
- Le niveau, s'il avait été bon, ne serait probablement pas médiocre aujourd'hui
ben oui et non non parce qu'à l'époque on expliquait sans mettre des gants qu'avec un éperon d'argent ou un second degré on n'était qu'un apprenti, très loin d'être capable de conseiller quelqu'un ou pire de dresser un jeune cheval oui parce qu'un jour on a cessé de le dire ; quand et pourquoi, je l'ignore | |
| | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 21:11 | |
| - Olivier a écrit:
- Mon "enquête" ne porte pas sur des milliers de personnes.
Il y a ceux qui ont arrêtés pour diverses raisons professionnelles et/ou familiales et ceux qui disent clairement avoir été rebuté par l'enseignement. Je pose toujours beaucoup de question car c'est un sujet qui m'intéresse. Parmi ceux qui ont arrêté non pas par lassitude mais par obligation, je note quand même souvent des réflexions mitigées sur l'enseignement (une certaine rigueur alliée à une forme de bêtise bornée).
Dans mon club, les adultes qui ont la chance de pouvoir monté en dehors des samedis et des mercredis apprécient de se retrouver dans des cours où les ados sont très minoritaires (pas d'enfant de moins de 11 ans, donc rarement des moins de 15 ans dès que l'on monte un peu en niveau). Je remarque aussi que beaucoup d'ex sur le retour apprécient la dédramatisation de l'échec. ----. Si l'éternelle élève que je suis peut se permettre.... Beaucoup d'adultes arretent les cours d'équitation souvent pour des raisons de sécurité, parceque leurs fonctions/responsabilités ne souffrent pas les absences pour cause d'accident corporel. Or la pluspart des équitations enseignées dans les clubs sont accidentogènes ! l'obstacle c'est dangereux, les chevaux mal éduqués aussi, les enseignants peut être pas assez attentionnés, etc... Ces cavaliers là n'arretent pas forcément de monter pour autant, mais alors ils se tournent plustot vers le tourisme equestre ou tout autre équitation de loisir là où personne ne les obligera à aller au delà de leurs possibilités. Tout le monde n'a pas forcément l'envie ou les capacités de faire de la compétition (meme à petit niveau). Et j'oserais dire aussi que dans mon club, les adultes (voir les vieux comme moi) apprécient de pouvoir monter en même temps que les +jeunes/ados, parcequ'il n'y a aucune notion d'echec dans notre façon de travailler, l'enseignant ne demandant à chacun que des exercices adaptés à son niveau ou celui de son cheval, ou alors sur un meme atelier, selon le niveau du couple cheval/cavalier on travaillera d'une manière différente et tout ceci est très bénéfique pour tout le monde. les débutants (jeunes et vieux) peuvent voir travailler les plus forts ce qui est très instructif et les plus avancés ne se vexent jamais d'être corrigés/dirigés par l'enseignant devant toute l'assistance, car ici on ne parle pas de performances personnelles mais bien de "travail" à accomplir et tout le monde s'applique, très motivé et bien plus préoccupé de bien faire que de fanfaronner. Et puis dans mon club, on ne fait pas de "trucs" dangereux, les chutes sont excessivement rares | |
| | | Olivier
Messages : 473 Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 21:51 | |
| Pimprenelle, quand je parle de prétention, j'entends simplement le niveau équestre que ces gens pensent avoir en arrivant dans un club. Mais bien entendu, il ne faut pas généraliser. Certains arrivent en disant ne plus rien savoir faire et en savent beaucoup plus que d'autres qui arrivent avec des certitudes, comme toujours. Quant aux cavaliers indépendants, il n'y a pas de notion de jugement dans mon exposé, simplement un constat. J'ajoute qu'aujourd'hui aussi, on prévient les cavaliers qu'un G7 n'est pas une fin en soi et l'on conseille aux cavaliers de passer encore un peu de temps à travailler en club (et ce n'est pas vraiment par souci de préserver une clientèle me semble-t-il). Je constate d'ailleurs qu'un certain nombre de cavaliers restent volontiers en club après avoir passer leur G7.
DiegoMulot, pourquoi ne pas se permettre ? J'aurais tendance à penser que beaucoup de jeunes adultes arrêtent parce qu'ils entrent dans la vie active, se mettent en couple, ont des enfants, etc. Ceux que je vois bifurquer vers l'équitation de loisir sont effectivement souvent un peu moins jeunes et n'attendent malheureusement pas toujours d'avoir un niveau raisonnable. J'en croise parfois redevenus piétons avec un cheval au pré (sic). Le danger n'est pas toujours là où l'on croit... En club, dans le mien en tout cas, je ne vois pas beaucoup de gens obligés de faire ce qu'ils ne se sentent pas capable de faire aujourd'hui. Lors d'un cours d'obstacle, les enseignantes demandent systématiquement qui veut s'arrêter avant une certaine hauteur et décident même d'autorité quand un élève, jeune ou moins jeune, se voit plus beau qu'il ne l'est. On peut aller jusqu'à un G7 sans faire de compétition. | |
| | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 22:10 | |
| Certe Olivier, mais j'ai si souvent entendu les cavaliers dirent qu'ils n'aimaient pas "sauter" mais qu'il est impossible de faire autre chose dans les centres équestres ! C'est vrai ou pas ? Quel est aujourd'hui, là, maintenant, le nombre de CE où on ne fait JAMAIS d'obstacle mais uniquement du dressage ? je pose la question... | |
| | | Olivier
Messages : 473 Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Re: la progression du cavalier Mer 6 Fév 2013 - 22:59 | |
| Dans le centre équestre dans lequel je monte, le programme tourne sur 3 semaines : Ainsi, quelqu'un qui monte 1 fois par semaine fera : Semaine 1 : "plat" ; Semaine 2 : dressage ; Semaine 3 : obstacle
Pour la partie obstacle, le club tourne aussi sur un cycle de 3 séances. 1 séances "mise en selle" 1 séance "technique" tendance Hunter 1 séance "hauteur" (adaptée au niveau de chaque couple, bien évidemment.)
Il n'y a donc pas vraiment de grosses angoisses à avoir à propos de l'obstacle. Le cavalier sautera "gros" (tout est relatif) 1 fois toute les 9 semaines en dehors d'éventuels stages.
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| | | Mon Quidam
Messages : 403 Date d'inscription : 08/03/2011 Age : 56 Localisation : pas de calais
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 3:31 | |
| Et tout ça sans jamais sortir du bac à sable... | |
| | | yveskatz
Messages : 2205 Date d'inscription : 02/02/2010 Age : 77 Localisation : seine et marne
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 6:35 | |
| - DiegoMulot a écrit:
- Certe Olivier, mais j'ai si souvent entendu les cavaliers dirent qu'ils n'aimaient pas "sauter" mais qu'il est impossible de faire autre chose dans les centres équestres !
C'est vrai ou pas ? Quel est aujourd'hui, là, maintenant, le nombre de CE où on ne fait JAMAIS d'obstacle mais uniquement du dressage ? je pose la question... Cela est assez vrai. Les causes: les enseignants ne sachant pas ce qu'est qu'éduquer un cheval, ayant une culture équestre et des connaissances proches du néant (j'exagère, je sais,...mais si peu parfois!) n'arrivent pas à rendre cet exercice intéressant. Faire répéter mille fois une figure, sans en expliquer le pourquoi, le comment, le après (et pour cause) n'est intéressant pour personne( ni le cheval, ni l'élève, ni l'enseignant). Par contre faire sauter en disant "des jambes, des jambes" à longueur de séances et en montant la barre toujours un peu plus est d'une facilité déconcertante, à la portée de tous............. Deuxième handicap des nouveaux enseignants (le point 1 était aussi valable avant):ils sont formatés pour s'occuper d'enfants, mais savent assez rarement comment approcher les adultes................. J'ai essentiellement enseigné dans la région parisienne.. et la majorité de mes élèves étaient des adultes qui montaient le WE ou en soirée après le travail, en journée si ils étaient en retraite, le lundi s'ils étaient commerçants. | |
| | | Olivier
Messages : 473 Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 9:04 | |
| Mon Quidam, un club d'équitation situé en zone péri-urbaine ne pourra jamais proposer une équitation de pleine nature mais nous avons aussi quelques prés où sont organisés des séances de travail aux beaux jours. Après, ceux que le travail équestre en carrière ennuie ne sont pas obligés de venir, ils peuvent chercher, en s'éloignant un peu de la ville, un club plus orienté vers le plein air (trec, etc.). Chacun son truc.
Yves, ne penses-tu pas que le travail à l'obstacle fait partie intégrante de la formation d'un cavalier ? Penses-tu que l'organisation du travail que je présente soit déséquilibrée ? | |
| | | DiegoMulot
Messages : 297 Date d'inscription : 25/12/2011
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 11:01 | |
| - Olivier a écrit:
- ----Yves, ne penses-tu pas que le travail à l'obstacle fait partie intégrante de la formation d'un cavalier ? Penses-tu que l'organisation du travail que je présente soit déséquilibrée ?
Moi (élève) je pense que oui ! L'obstacle et tout le reste d'ailleurs (même en balade-traine-couillon, on est amené à franchir des fossés ou des petits troncs). Et c'est bien pour ça que je remercie mes instructeurs militaires d'antant qui nous apprenaient à TOUT faire : travail à pied, aux longues renes, travail de longe, tandem, obstacle, dressage bien sur, extérieur, travail en terrain varié (on avait la chance de pouvoir utiliser un ancien terrain d'entrainement militaire !), travail avec un cheval tenu en longe, courses d'orientation (et c'était pas encore la mode du Trec, loin s'en faut), voltige, carrousels (ha la joie des carrousels ! tout le monde adorait ça.), etc...etc.... Je crois qu'aucun cavalier lambda (comme nous l'étions alors) de nos jour, ne pourra avoir la chance d'une formation aussi riche et aussi complète, QUEL DOMMAGE ! L'instruction militaire d'après guerre (coups de chambrière sur les fesses et engueulades mises à part ) était la plus complète qui soit et la meilleure à mon goût car tellement variée ! On ne s'ennuyait jamais.... On n'était pas forcément "bons" mais on connaissait tout.... | |
| | | yveskatz
Messages : 2205 Date d'inscription : 02/02/2010 Age : 77 Localisation : seine et marne
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 13:27 | |
| - Olivier a écrit:
Yves, ne penses-tu pas que le travail à l'obstacle fait partie intégrante de la formation d'un cavalier ? Penses-tu que l'organisation du travail que je présente soit déséquilibrée ? Il est bien évident que l'obstacle fait partie intégrante de la formation du cavalier. mais je conçois aussi qu'après avoir essayé, certains se sentent stressés par les barres et ne veuillent pas sauter. L'organisation que tu présentes est parfaitement équilibrée, dans la mesure où les deux séances "plat et dressage" ont ma bonne signification: 1/plat= amélioration des aides du cavalier et de la perception du cheval (travail à pied, mise ensellé, etc..... 2/dressage= éducation du cheval pour une meilleure gestion de l'équilibre du cheval en vue de l'obstacle....Le dressage pour le dressage n'ayant alors que peu d'intérêt pour les cavaliers.............. | |
| | | pimprenelle
Messages : 266 Date d'inscription : 20/11/2012
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 18:19 | |
| - Citation :
- L'instruction militaire d'après guerre (coups de chambrière sur les fesses et engueulades mises à part Laughing ) était la plus complète qui soit et la meilleure à mon goût car tellement variée ! On ne s'ennuyait jamais....
On n'était pas forcément "bons" mais on connaissait tout.... j'ai connu les leçons données par des militaires après guerre ...enfin ça dépend de quelle guerre il s'agit Pas fait de tandem ni de LR mais tout le reste oui ; la variété évitait l'ennui Pas de coups de chambrière (j'ai dû tomber sur les seuls militaires polis du pays ) mais une autorité acceptée par tout le monde car basée sur l'expérience Je trouve que l'autorité de l'enseignant aidait beaucoup car elle créait la confiance et permettait de dépasser les craintes éventuelles Quant à l'expérience elle se transmettait par des explications mais aussi beaucoup par l'exemple : on peut apprendre beaucoup de choses en regardant faire et en posant les questions qui passent par la tête. On obtient alors la réponse dont on a besoin au moment où on en a besoin, du coup on la retient Si "on n'était pas forcément bons" ....on n'était pas si mauvais non plus Bien sûr il reste toujours à apprendre C'est pourquoi j'ai demandé si on peut admettre qu'il y ait des lacunes dans une formation et qu'elles puissent être corrigées ensuite En ce qui concerne l'organisation des leçons dans les clubs que je vois actuellement : club n° 1 : les cavaliers ne veulent que sauter, le reste ne les intéresse pas. Le jour où une plage "dressage" a été proposée, personne ne s'est manifesté. Les enseignants doivent déployer des trésors d'imagination pour faire accepter un minimum de travail sur le plat club n°2 : alternance dressage-obstacle sur 2 jours le matin, certains cavaliers participent aux deux, d'autres choisissent de ne suivre qu'une discipline ; l'après-midi sortie club n° 3 : dressage, obstacle, cross; les cavaliers font pratiquement tous les 3 disciplines | |
| | | yveskatz
Messages : 2205 Date d'inscription : 02/02/2010 Age : 77 Localisation : seine et marne
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 18:28 | |
| Pimprenlle: dans le club 1, si les cavaliers ne veulent que sauter, c'est que l'enseignant: 1/ ne vaut pas grand-chose 2/ n'a pas envie de se fatiguer 3/ n'a pas su expliquer (peut être parce qu'il ne l'a pas ressenti lui même) tout le plaisir qu'il y a à éduquer un cheval, à échanger avec. Bien sûr; comme je l'ai écrit plus avant, il est plus facile de faire sauter que de prendre le temps d'expliquer ce qu'est un cheval............. | |
| | | Olivier
Messages : 473 Date d'inscription : 05/04/2010
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 19:32 | |
| Le club dans lequel je suis a beaucoup évolué aux cours des années. Quand j'y suis arrivé, c'était clairement un club orienté CSO (alors qu'à l'origine il avait connu des chevaux très bien dressés m'a-t-on dit). Le départ de l'une des enseignantes a créé dans un premier temps une situation un peu confuse, mais une fois qu'une seconde enseignante s'est définitivement installée, le club a pris un virage. D'autant plus que l'autre enseignante a aussi commencé à évoluer du CSO vers le Hunter. D'un club où l'on sautait une séance sur deux, où l'on ne sortait qu'en concours de CSO, il est devenu un club qui a redonné sa place au dressage, qui sort en concours Dressage, Hunter, CSO et va même participer cette année à des épreuves de derby et de trec, un club où l'on organise même des "stages vidéos" (séances filmées et commentées) pour analyser les défauts des cavaliers et essayer d'y remédier. Ça ne s'est pas fait sans grincements de dents chez certains, bien sûr, mais ça se passe plutôt bien finalement. J'ai l'impression que ce n'est pas une situation isolée et qu'il y a d'autres club qui suivent la même voie. Ça n'en fait pas des clubs parfaits, mais ça dénote quand même une certaine évolution dans le bon sens. | |
| | | pimprenelle
Messages : 266 Date d'inscription : 20/11/2012
| Sujet: Re: la progression du cavalier Jeu 7 Fév 2013 - 21:08 | |
| - yveskatz a écrit:
- Pimprenlle: dans le club 1, si les cavaliers ne veulent que sauter, c'est que l'enseignant:
1/ ne vaut pas grand-chose 2/ n'a pas envie de se fatiguer 3/ n'a pas su expliquer (peut être parce qu'il ne l'a pas ressenti lui même) tout le plaisir qu'il y a à éduquer un cheval, à échanger avec. Bien sûr; comme je l'ai écrit plus avant, il est plus facile de faire sauter que de prendre le temps d'expliquer ce qu'est un cheval............. Possible que les explications aient manqué au départ. Je ne peux pas le dire, le groupe était déjà constitué quand je m'y suis greffée. Peut-être que laisser faire était une solution de facilité Puis il y a la question de l'autorité. Difficile pour l'enseignant d'en avoir quand les élèves ont au moins le même âge que lui voire 20 ans de plus...qu'ils sont obstinés et manifestent clairement leur mécontentement s'il est annoncé "travail sur le plat"...qu'en outre ils voient l'enseignant participer à des gros CSO sans comprendre qu'il y a eu du travail en amont Je suis peut-être optimiste ou vieux jeu, mais je pense qu'il y a des explications qu'on ne devrait pas avoir à fournir à des adultes ! Ils devraient y penser d'eux-mêmes, non ? | |
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