Saddle fitting

Il est intéressant de comparer la manière dont sont sellés les chevaux aujourd'hui et ce que représentent les photographies du temps passé. On remarquera alors qu'hier les chevaux étaient sellés plus en arrière. Est ce pour cela que la légèreté était une qualité plus souvent perçue?
cela explique-t-il le fait qu'aujourd'hui le cheval sur les épaules, pesant à la main, soit plus courant? ou est ce juste une question de technique équestre?

A vos plumes après réflexion................

Dans ce cas où est réellement le centre de gravité du cheval? Et où doit être le cavalier exactement?

Le cheval est à l'arrêt. Le cavalier, comme le cheval, sont tous les deux au repos. Le centre de gravité, la position du cavalier dans la selle ne sont intéressants, à étudier que chez le cheval en mouvement, tout d'abord. Ce qu'il faut, à mon sens, remarquer sur cette photographie, c'est le positionnement reculé, par rapport à aujourd'hui, de la, selle.
Personnellement, visuellement, je placerais le centre de gravité à la verticale du sabre
Equestrement...........

cette photo ancienne me fait songer à deux trois paramètres :
- les couteaux d'étrivière sont bien plus en avant que sur les selles " modernes " ( d'ou les jambes en avant et le bassin loin derrière )
- l'influence du paquetage : souvent les choses lourdes ( ex : armement ..) sont arrimées au pommeau et celà doit sans doute justifier le recul de l'assise
- par contre je suis inquiet de l'influence de cette position sur les dorsales et premières lombaires ,, bien que les peuples cavaliers aient tendance à seller au milieu du dos
- mais je suis plus que septique que l'effet de cette place de la selle ait une quelconque influence sur la légéreté de l'avant main ... j'y vois plus la recherche d'une juste répartition de la charge que doit transporter un cheval de guerre ou de travail
- et enfin je me demande si le matériel et les habitudes militaires n'ont pas influencé cette manière de seller avant les selles dites "modernes"

D'un point de vue ostéo, la clé de voûte du dos du cheval est au niveau de sa 13e/14e vertèbre dorsale : c'est là que le cheval (qui monte son dos) peut porter un poids le plus facilement. Et ce point se trouve très en arrière de là où se place le cavalier sur des selles dite "modernes" ou "classiques".

Nous avons la logique de vouloir mettre notre poids près d'un des "pilliers du pont", pour en "soulager la travée". Mais sur une voûte, le point fort en est la clé : le milieu. Encore faut-il bien sur, un cheval qui tienne son dos...
Les selles de travail (western, portugaises, islandaises, etc...) placent assez souvent le cavalier bien plus en arrière que nos selles : ces gens, qui passent quotidiennement des heures et des heures en selle ont bien compris que leurs montures se fatiguent moins vite en portant leur cavalier ainsi.

De mon coté, j'ai toujours été assez étonnée de voir le plus grand peuple cavalier du monde (les Mongols) monter très en avant par rapport à toutes ces équitation de travail, qui se placent plus en arrière que nous.

Bien le rebonjour, Muriel!
Tes remarques sont très intéressantes. Je ne sais pas si ma réponse est le reflet de la réalité, mais je crois que la différence sur la manière de seller entre les équitations de travail et l'équitation mongol tient à la finalité.
Les Mongols étaient un peuple nomade. Ils parcouraient souvent beaucoup de kilomètres et , en sellant en avant, permettaient ainsi une" surcharge" de l'avant-main pour ne pas fatiguer inutilement leurs montures (naturellement, le cheval a plus de poids sur son avant-main).
A contrario, les équitations de travail demandent des chevaux maniables "au millimètre près". En cela, mettre le poids plus en arrière permet un meilleur équilibre et une plus grande réactivité de la part du cheval.