Bonjour Sylvie.
Tout d'abord, pour votre question concernant le broutage, il est à mon sens important d'enseigner à votre cheval à ne pas en prendre l'initiative. En effet chaque fois que cela se produit, il apprend qu'arracher la longe est immédiatement récompensé.
Lorsque "le mal est fait", pour éviter les tensions inutiles sur la longe, néfastes pour les cervicales, je me sers d'un stick avec lequel je vais tapoter l'herbe juste à côté de son nez, avec l'énergie nécessaire pour qu'il relève la tête. Il est aussi possible de lui faire bouger les hanches avec le flot de longe. A adapter selon le tempérament du cheval et ce que vous avez sous la main.
Il est plus efficace et facile d'agir dés que votre cheval manifeste l'envie de vous fausser compagnie pour aller se délecter de la bonne touffe d'herbe sur le bord du chemin qu'une fois qu'il a le nez dedans, soyez attentive et intervenez immédiatement.
Et surtout soyez cohérente : si c'est non un jour, c'est non toujours, même quand vous êtes fatiguée, que votre téléphone sonne ou que vous discutez avec une amie.
En parallèle, instaurez des temps de broutage autorisés, avec un début et une fin clairement codifiés. L'idée n'est pas de ne plus jamais le laisser brouter en main, mais bien de ne plus en prendre l'initiative.
Pour le rond de longe, c'est un espace intéressant pour amener les bases du travail en liberté, qui prépareront le travail en longe : respect des distances de sécurité, création du mouvement, gestion de l'espace, du tracé, des allures, changements de directions, en amenant une notion à la fois, ainsi que les codes vocaux. Si vous débutez dans ces pratiques, je vous recommande de vous faire encadrer.