La légitimité de l'enseignant est le résultat de l'éducation qu'il sait proposer aux chevaux et aux cavaliers. Le jeune récipiendaire doit être quelqu'un à l'esprit ouvert, curieux de culture équestre et de connaissance de l'autre, qu'il soit humain ou quadrupède.
Le jeune récipiendaire doit avoir en lui les graines que l'expérience lui permettra de développer et de voir grandir.
Le diplôme n'est qu'un passeport pour commencer à apprendre et certainement pas une fin en soi.
En fonction de son caractère, de ses expériences, chacun développera ses compétences dans les domaines qui donnent les meilleurs résultats.
Le diplôme est un passage obligé en France pour enseigner. Je regrette cela car je crois plus aux compétences acquises sur le terrain par des personnes passionnées par la transmission des connaissances et l'étude de l'autre, acquisition qui idéalement devrait être le résultat d'une formation en compagnonnage avec quelqu'un de compétent.
Pour citer mon cas, puisque l'on me prend comme exemple( bon ou mauvais c'est à voir!): j'ai toujours eu comme ligne directrice la transmission des connaissances. J'ai commencé à monter à 13 ans. A 15, j'emmenais des cavaliers en extérieur et commençais à aider les cavaliers plus débutants que moi. Quand j'entamais ma formation professionnelle (BTS et certificat de spécialisation en sciences hippiques), j'avais le 2e degré, j'avais déjà rencontré Oliveira, été initié à la réflexion équestre et eu en charge un enseignement durant mon service militaire….Mon seul tort aux yeux de certains: très rarement sorti en compétition!Je ne me considère pas comme un modèle, mais entre mon niveau une fois diplômé et les jeunes récipiendaires actuels, il y a un fossé que malheureusement, nombre de BP n'arriveront pas à combler(entre autre parce que la vie ne les y autorise pas!)………………...