Oliveira... du grain à moudre

Olivier a écrit:

Quand ce rejet est exprimé clairement (Maryan, par exemple), cela ne (me) pose pas de problème

A moi non plus

En revanche quand les motivations sont moins claires....

Comme quand on nous présente la référence de l'équitation française ?  

comme, oui

la ref est obscure : référence, désastre ou un peu des deux   

pimprenelle a écrit:

référence, désastre ou un peu des deux   

Si je dis que ces images, que je ne connaissais pas, me semblent expliquer, au moins en partie, le déclin de l'équitation française et son absence aujourd'hui du plus haut niveau, est-ce que ma réponse est claire ?

Vous avez été clair dès le début

Absent quelques jours, je n'ai fait que parcourir les premiers posts. Je crois que la grosse différence tient surtout à la "philosophie" de l'équitation de référence que l'on a comme objectif.................. 

Contrairement à ce que je pourrais laisser penser, je ne suis pas fan de compétition.
Je dis juste qu'il ne faut pas comparer des images tournées dans des conditions radicalement différentes ; ça n'avance à rien.
Et même sans être favorable à la compétition, il me semble qu'on peut quand même accorder à certains cavaliers actuels ou passés que ce qu'ils montrent sur les rectangles est très loin d'être affreux même si cela ne correspond pas à l'idéal.
Un truc pour regarder une compétition de dressage sans craquer ? Ne pas la regarder en direct. La regarder en ligne, ou en la téléchargeant, après coup, et donner une minute à chaque candidat pour vous convaincre de suivre sa reprise. Si dans la première minute on a déjà vu des choses très vilaines qui traduisent un travail douteux, on passe au suivant ! Inutile de se faire du mal ! 

@ Olivier et Pimprenelle

 

...il est où le smiley qui fait des bisous ?

     

Nuno Oliveira disait: Steinbrecht et Baucher disaient a peu pres la même chose

Oui , a peu pres, Prenons comme exemple: le relèvement de l encolure, sujet hautement à polémique dans notre "équitation de tradition française" où se côtoient des bauchéristes pur jus, des adeptes de Pradier, des utilisateurs de l ' enrenement Chambon, des piliers, des gens qui ont comme livre de chevet Equitation académique........

Les deux sont d accord sur sa nécessité , super dirons nous ....

mais ils ne sont pas d' accord sur le

Quand relever
Comment relever
Jusqu' ou relever

ni même sur le
pourquoi relever

Seule la volonté de ne pas s' enfermer dans un dogmatisme quelconque, et l' expérience de dresser des chevaux de tous poils donne une réponse à ces questions

À propos du rapprochement entre Baucher et Steinbrecht que fait N.O.
Peut-être que, étant passé de l'un à la révélation (au moins en ce qui concerne l'eed) de l'autre, lui fallait-il trouver une sorte de justification ?
Peut-être avait-il réellement un rêve d'œcuménisme équestre ?
Peut-être était-ce là une boutade ? (je n'y avais jamais songé comme ça)

C'est sûr que Steinbrecht étrille Baucher, dont il considère l'équitation comme une impasse, avec une grande détermination. D'un autre côté Steinbrecht prévient régulièrement le lecteur contre les dangers de ses propres préceptes mal interprétés, ce qui me semble montrer qu'il en appréhendait bien les risques de dérives (qui n'ont pas manqué de se produire).

Si on prend point par point les grands problèmes équestres en commençant par les assouplissements, les deux auteurs disent effectivement a peu pres la même chose:

nécessité d' assouplir:

l encolure,
la nuque,
les postérieurs,

apres en ce qui concerne le dos ( ou rachis ) et la bouche on ne peut pas etre a mon avis aussi surs de leurs points de convergences, Baucher ne parle pas beaucoup du dos...Steinbrecht enormement...Baucher parle beaucoup de la bouche, Steinbrecht moins.......

Quand relever
Comment relever
Jusqu’où relever
Pourquoi relever

Ça en fait des questions. Il faudrait presque ouvrir un sujet pour chacune d'entre elles. Et là, ce serait intéressant d'avoir des retours sur des expériences personnelles d'enseignants ou de pratiquants expliquant pourquoi ils ont choisi telle ou telle façon de faire dans des cas concrets. Sinon, on risque fort d'en rester à des citations d'auteurs.

Olivier a écrit:

Quand relever
Comment relever
Jusqu’où relever
Pourquoi relever

Ça en fait des questions. Il faudrait presque ouvrir un sujet pour chacune d'entre elles. Et là, ce serait intéressant d'avoir des retours sur des expériences personnelles d'enseignants ou de pratiquants expliquant pourquoi ils ont choisi telle ou telle façon de faire dans des cas concrets. Sinon, on risque fort d'en rester à des citations d'auteurs.

Quand relever : Dès le début du travail de reconstruction posturale. Juste après la période de débourrage.

Comment relever: Avec un filet le plus délicatement possible.

Jusqu'où relever : jusqu'à ce que le bord inférieur de l'encolure soit à la verticale.

Pourquoi relever : pour boucher les éventuelles dépression dans la région stratégique du cheval d'école tant sur le plan sagittal que latéral.

Je crois que nous sortons du sujet d'origine,. Je propose donc que Nolbleu, nouveau venu parmi nous (dommage qu'à son âge, il se cache encore sous un pseudo et qu'il ne se soit pas encore présenté-apparemment, il n'a pas encore eu connaissance du message de bienvenue que je lui ai envoyé    )ouvre un nouveau sujet sur le relèvement du bout de devant, en sachant nous proposer des pistes de travail issues de son expérience................