Développements d'allure

Bonjour à tous,
je pose ici un sujet qui me semble intéressant et qui m'intéresse, comment travaillez vous les développements d'allure de façon à les obtenir vraiment à la demande?
Par exemple, mon cheval a un trot moyen tout à fait plaisant, mais dans une séance, il faut de très longs exercices préparatoires pour qu'il accepte de déclencher le mouvement. Je me demandais donc comment chacun de vous avait l'habitude de travailler les développements d'allures (trot moyen, trot allongé, pas allongé, galop moyen, galop allongé) et à quel moment de la séance, suivant quels exercices?
à vos claviers.

Personnellement, je commence par travailler sur des transitions inter-allures tout en incluant des exercices d'incurvation.
Quand tout celà "roule bien" je demande mes allongements juste après une épaule en avant (voire en dedans).

C'est comme ça que j'ai appris pour avoir les meilleurs résultats : on "récupère" l'impulsion et l'équilibre nécessaire à l'EEA ; le cheval est moins tenté de prendre l'allure supérieure en allongeant.

Muriel Le Mestric a écrit:

Personnellement, je commence par travailler sur des transitions inter-allures tout en incluant des exercices d'incurvation.
Quand tout celà "roule bien" je demande mes allongements juste après une épaule en avant (voire en dedans).

C'est comme ça que j'ai appris pour avoir les meilleurs résultats : on "récupère" l'impulsion et l'équilibre nécessaire à l'EEA ; le cheval est moins tenté de prendre l'allure supérieure en allongeant.

je ne comprends pas ce que vous dites au début car tout développement est une transition dans l'allure.
Pouvez vous m'expliquer ce que vous voulez dire?

Je ne suis pas sure de ce que vous ne comprenez pas.

Je distingue les transitions inter-allures (pas/trot par exemple) et intra-allure (trot de travail/trot moyen par exemple).
Est-ce celà que vous n'aviez pas compris ?

Oui Muriel car dans ma grande précipitation j'avais cru lire "intra" à la place de "inter", et donc je ne comprenais pas, toutes mes excuses du coup

Commencer par un travail de décontraction musculaire qui va fixer l'allure (amplitude, cadence...) du cheval.
Puis travail de transitions entre les allures pour assouplir les postérieurs et les gérer.; demander alors des petites variations dans l'allure (en étant dans un premier temps passif: je travaille l'attitude du cheval et après décontraction musculaire demande une petite augmentation de l'amplitude; le retour à l'allure de référence se faisant progressivement avec le moins d'interventions possible).
Puis préparation des transitions plus marquées par un travail de deux pistes qui invite le cheval à ployer dans ses hanches et à acquérir un équilibre plus "aérodynamique"; ensuite, à partir de l'allure de référence, demander allongement ou ralentissement d'égale valeur (je dois allonger d'autant que je peux raccourcir et inverse).
Et je reste progressif dans mes demandes (deux , trois foulées suffisent au départ)..et ainsi petit à petit, on gagne en nombre de foulées..

yveskatz a écrit:

un équilibre plus "aérodynamique"

Drôle d'expression lol

cheval rassemblé sur les hanches : d'où la possibilité de se mobiliser sans effort, avec puissance féline dans n'importe quelle direction pensée par le cavalier; donc une attitude dynamisée; d'où le terme.
Autrefois, on disait un cheval rond (vous devez avoir l'impression de monter une orange, dixit NO).
Aujourd'hui, ce terme est galvaudé et mis à toutes les sauces

Si votre cheval a de belles allures, disait en substance N Oliveira, enfermez les dans un coffre fort et ne les ressortez que quand il sera capable de les donner...

A méditer !!!