Dossier légèreté (1)...Quelle est la base essentielle, incontournable de la légèreté?

Mallet , je vous suis;

question: est-ce qu'un cheval perméable aux aides de son cavalier peut manquer de légèreté dans sa façon de se déplacer?

Bien sûr, Fraxinus. tous les chevaux n'ont pas des allures aériennes. Ce qui ne les empêche nullement de répondre avec finesse aux demandes légères du cavalier.........................

Tout à fait d'accord avec Yves Katz.
Je crois qu'il est fréquent qu'une fausse légèreté s'installe par manque de tonicité, de ressort. Il est important de chercher une flexibilité du cheval comme réponse et non un simple déplacement de masse, aussi légères soient les demandes.

Mallet a écrit:

Je crois qu'il est fréquent qu'une fausse légèreté s'installe par manque de tonicité, de ressort.

Oui, là je vois ce que vous voulez dire.

Mallet a écrit:

Il est important de chercher une flexibilité du cheval comme réponse et non un simple déplacement de masse, aussi légères soient les demandes.

Ici , un exemple serait le bienvenu

Oui, vous avez raison
Par exemple, sur une épaule gauche en dedans, la jambe gauche intérieure servira à ployer et non à pousser le cheval vers la droite. Cette jambe cherchera l'incurvation (-> flexibilité du dos) et non un déplacement de masse vers la droite.

Merci, c'est bien plus clair
Pour rester dans l'optique"légèreté",
si l'impulsion vient à faiblir, la "rappeler" par la jambe extérieure ou plutôt remettre en avant et reprendre l'exercice?

Tout dépend peut-être du tempérament du cheval et du cavalier ?

Si l'impulsion vient à faiblir, le cheval aura tendance à s'alourdir, s'affaisser et charger l'avant-main. J'aurais tendance à essayer de le réactiver et le ré-équilibrer, quitte à ralentir voire arrêter, reculer et recommencer.
Une fois affaissé, le "remettre en avant" risque d'augmenter la chute vers l'avant. Je partirais volontiers du principe que le mouvement en avant ne peut se trouver que dans l'équilibre

Mallet a écrit:

Si l'impulsion vient à faiblir, le cheval aura tendance à s'alourdir, s'affaisser et charger l'avant-main. J'aurais tendance à essayer de le réactiver et le ré-équilibrer, quitte à ralentir voire arrêter, reculer et recommencer.
Une fois affaissé, le "remettre en avant" risque d'augmenter la chute vers l'avant. Je partirais volontiers du principe que le mouvement en avant ne peut se trouver que dans l'équilibre

"le ré-équilibrer, quitte à ralentir voire arrêter, reculer et recommencer."

je vous suis sur le" ré-équilibrage", en vous lisant je pensais au "demi-arrêt", le "presque arrêt" pour remédier au chargement même léger de l'avant main, mais j'ai encore un problème de vocabulaire : "réactiver"
Si vous pouviez développer

Aurais-je dis des bêtises?
J'ai remarqué que chaque personne à sa façon propre d'expliquer les choses et je mets toujours un peu de temps à m'acclimater au « style » de chacun.
Vous disiez: «  le réactiver, le rééquilibrer, quitte à ralentir voire arrêter, reculer et recommencer »
j'ai compris « quitte à » comme « en dernier recours »
Avez – vous une autre façon de « réactiver, rééquilibrer » avant d'en arriver au « reculer- recommencer »?

Pour en revenir à la légèreté: la facilité d'exécution et d'évolution d'un cheval peut-elle être un indice de légèreté?

Personnellement, et ma dernière jument au travail me conforte dans cette idée, c'est par un travail de transitions rapprochées dans l'allure du pas, demandées par le poids du corps plus que par les mains (qui ne sont là que pour que le cheval se soutienne de lui même) que j'arrive à redonner u peu de tonicité dans le mouvement en avant à un cheval qui "se traîne".
Quant au demi arrêt que j'utilise aussi dans ce cas, il faut le comprendre comme une moitié d'arrêt et non pas comme l'utilisation des mains pour monter "un pavé sur la marche supérieure" (image souvent utilisée pour traduire le demi arrêt comme action pour que le cheval ne s'appuie pas)..............

PS: excusez moi si je réponds aux questions posées à un autre intervenant!)

Pourvu que mes questions trouvent réponses, je prends avec grand plaisir. Merci beaucoup!

Excusez-moi fraxinus, j'ai une activité internet assez irrégulière

Quand je parlais de le réactiver, le rééquilibrer, quitte à ralentir voire arrêter, reculer et recommencer, cela dépend un peu des habitudes et réactions du cheval. S'il est habitué, comme on le voit souvent, à tomber en avant en réponse à la jambe, il vaut mieux alors l'arrêter ou réduire l'allure. Si au contraire, le cheval a pris l'habitude de répondre en se portant, alors il on peut rééquilibrer sans quitter l'exercice. Cela dépendra aussi bien sûr du temps de réaction du cavalier... plus tôt on sent la perte d'impulsion, plus discrète sera la remise en équilibre.

D'une manière générale, le mouvement ne doit pas se faire au détriment de l'équilibre.

Merci beaucoup, cette fois tout est clair et je suis entièrement d'accord avec votre conclusion.