CE QUI SE CONÇOIT BIEN S'ÉNONCE CLAIREMENT. ET LES MOTS POUR LE DIRE ARRIVENT AISÉMENT (BOILEAU) |
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| Rééducation de la cavalerie | |
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Laurence Grard Guenard BE
Messages : 126 Date d'inscription : 01/02/2010 Age : 53 Localisation : Oise
| Sujet: Rééducation de la cavalerie Dim 16 Mai 2010 - 10:59 | |
| On parle d’éducation et de dressage du poney, du cheval, mais il arrive aussi de récupérer une cavalerie non pas à éduquer, mais mal éduquée. Quand vous sortez de formation, où tout se passe pour le mieux avec une cavalerie plus que gérable, et que vous vous retrouvez dans un partie poney-club d’un centre équestre dont personne n’en a que faire, qui existe parce qu’il y a des clients à ne pas perdre, que les moniteurs se succèdent , leur durée de vie dans l’établissement se résumant à une année scolaire, il y a fort à parier que la cavalerie va être catastrophique : poneys agglutinés au milieu, impossibles à diriger et à mettre en tête, qui mordent ou qui tapent …et je vous laisse le soin de raconter d’autres situations que vous avez connues.
De mon côté je me suis attardée sur un petit poney du nom de Galopin :
Galopin est un petit shetland avec un nez de renard trognon, mais une tête peu élégante. Il est néanmoins adoré des enfants car il avance, répond relativement bien à toutes les demandes, et galope également tout seul sur la piste, très sagement, avec les débutants.
Galopin, par contre, refuse catégoriquement que je m’approche de lui lorsqu’il a un cavalier sur le dos. Ce qui n’est pas très pratique en cours. Lorsque le piquet était mis en liberté, lui et son copain ornado étaient toujours les deux derniers qui se laissaient attraper.
En cours, quand il y a besoin de régler, montrer, démontrer quelque chose au cavalier de galopin, j’envoyais un enfant pas trop grand pour s’approcher et le tenir. Là, je peux venir sans qu’il s’effraie. Une fois que j’ai ce contact physique, il ne me fuit pas et n’a plus peur. Par contre, si je fais un geste un peu trop rapide avec une main devant lui, je vois ses gros yeux rouler et je sens sa respiration se couper…
Dépitée de cette relation manquant totalement de confiance entre lui et moi, je décide de passer du temps avec lui, ne serait-ce qu’aux soins. Dès que j’en avais le temps, je le préparais pour une séance de longues rênes avec son filet (un mors simple, sans muserolle, comme on voit parfois sur les shets, tout rafistolé avec des montants dépareillés parce qu’ici on répare avec du vieux matos et on n’achète rien de neuf)… Comme c’est un gentil garçon, je l’emmène sur la carrière, où je travaillais régulièrement Mélusine, une folle dinguo.
Le travail à pied renforce la complicité et la confiance et c’est vraiment uniquement pour qu’il s’habitue un peu plus à moi, ma voix, et fasse la différence entre les adultes qui le brutalisent et moi.
Le travail commence bien, avec des transitions pas-trot-pas-arrêt-trot-galop-trot. Je ne sais pourquoi, un hennissement de loin avec les poneys à l’écurie ? Galopin refuse alors toute coopération et se met à galoper (d’où son nom ?) furieusement en tirant vers l’extérieur du cercle. Je ne rappelle à personne la force qu’un poney de cette taille peut avoir. Je comprends qu’il est à nouveau entré dans une de ces peurs inexpliquées de moi. Je ne peux plus le rassurer.
Je vais mettre un bon ¼ d’heure à le récupérer au pas, en relâchant la pression de la LR extérieure, d’ailleurs dès qu’elle entre en contact il repart de plus belle alors qu’il l’a très bien supporté au début ??? Mais il continue longtemps de tirer vers l’extérieur si bien que son filet pivote autour de sa grosse tête ronde, le mors se retrouve à la place du montant, un montant à la place du mors dans la bouche, je me demande où est le frontal et quel office il fait et si le poney ne va pas finir par se « débrider » si les oreilles sont sorties de leur emplacement dans le filet. Bref, j’ai un cours moment de panique qui se résume à : « Nom de dieu, ce n’est pas comme ça que ce poney va avoir confiance en moi, je suis en train de le traumatiser encore plus ». Je reste calme, de toute façon je suis enfermée sur la carrière, je me mets à sa taille en m’accroupissant et continue à lui parler… en raccourcissant le cercle… enfin j’arrive à le repasser au pas. Il refuse catégoriquement que je l’approche et même mes gestes lents l’effraient quand j’enlève les LR et replace le filet correctement pour le rentrer. En main, sur le chemin, ça va.
Séance de travail numéro deux … un petit mois après, faute de temps mais gardant bien à l’esprit que Galopin devient une urgence.
Cette fois pas de filet ! Un licol bien ajusté devrait faire l’affaire. Et on va dans le manège. Une séance de pas et d’arrêt uniquement. Le challenge, qu’il réponde à la voix, sans que rien de désagréable ne se produise. Les premiers arrêts sont demandés plusieurs fois, je suis très près de lui et utilise toutes les positions possibles, même accroupie. A chaque arrêt, je tends la main pour le caresser et ça aussi au début ce n’est pas gagné du tout puisqu’il repart et me fuit. Au bout de 10 minutes j’arrive à faire ce même travail à 1.50m de lui. Quand je m’approche pour le caresser, parfois il repart, parfois il reste. Je lui demande de maintenir l’arrêt mais il est anxieux et respire plus rapidement qu’au pas.
Je finis en m’éloignant encore et en demandant deux transitions trot pas. Tout se passe bien, on entre après d’énormes caresses et friandises.
3ème séance. Il a compris et moi aussi. Il préfère s’arrêter sur un ordre utilisé normalement pour repasser du galop au trot. Je me mets tout de suite à une grande distance (enfin, c’est relatif), 3 m. La séance est calme, il est attentif, je le sens plus rassuré. Je peux m’approcher de lui plus facilement, tout en sentant cette confiance toute fragile.
Le reste de la cavalerie, plus problématique, ne m’a pas permis de continuer ce travail, mais j’ai saisi toutes les petites occasions quotidiennes pour des caresses, m’approcher, lui parler… Et je faisais vraiment toujours très attention à ma place et mes gestes en cours. | |
| | | Bénédicte Desgroux
Messages : 290 Date d'inscription : 08/04/2010 Age : 62 Localisation : Buthiers (77)
| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie Dim 16 Mai 2010 - 12:30 | |
| Dans la rééducation de poney j'ai eu un peu le même cas, un shet aussi, du doux nom de Caramel, dès que l'on entrait dans son boxe il montait dans la mangeoire, les yeux exorbités ... Aie, après l'avoir attraper à force de patience, la longe du licol sur le cou, c'était terminé, adorable avec les enfants, le chouchou, mais en cours impossible de l'approcher. J'ai commencé par passer tout mon temps libre dans son boxe, en faisant mes cuirs, en lui parlant de tout et de n'importe quoi, un peu de musique classique, au début il restait tétanisé dans un coin puis au fur et à mesure des jours, il commençait à manger restant sur le qui vive. De fil en aiguille, il c'est habitué à ma présence et même venu regarder ce que je faisais. Viens ensuite les promenades à pied en forêt, puis dans le petit rond, puis le travail à pied en manège et aux longues rênes, je l'ai attelé aussi. Il est arrivé à me faire confiance par contre il ne fallait pas qu'il me sente énervé, que j'élève la voix et je prenais beaucoup de précaution pour l'approcher en m'abaissant aussi, comme pour me mettre à sa hauteur. Cela m'a pris bien un an mais j'ai travaillé avec lui 15 année, ce ne fût que du bonheur !
Nous sommes bien obligé de rééduquer, les patrons achètent pas cher donc souvent des poneys à problème, difficile lorsque l'on ne connait pas leur passé, ce qui les a traumatisé .... au lieu de mettre un peu plus d'argent dans un jeune à faire, mais là on vous parle de temps et surtout et toujours d'argent .....
Lorsque j'ai appris à monter, il y avait plusieurs piquets de chevaux : les jeunes, formés par les 2ème degré, ils passait ensuite dans les cours de ceux qui préparaient ce même examen et débutaient en concours, puis avec l'âge ils passaient dans le niveau 1er degré et finissaient en cheval de débutant. Ce système était assez sympa je trouve, et tout le monde y trouvait son compte. Maintenant il faut un poney ou un cheval qui puisse faire aussi bien le débutant que les galops 7 ....... | |
| | | Dumont Daisy BP TE
Messages : 92 Date d'inscription : 31/01/2010 Localisation : pays de loire 53
| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie Lun 17 Mai 2010 - 19:09 | |
| j'ai eu quelques poneys dans le même club comme ça. le premier, Calin, poney D. La terreur du club, dangereux en extérieur dixit ma patronne. Il m'a envoyé une adulte à l'hosto dès ma 2ème semaine...Effectivement, poney débourré "à la chambrière", et sa proprio le caressait systématiquement lorsqu'arrivé au premier coin du manège après avoir pris la piste se pointait et faisait demi tour (de même qu'en balade)... je l'ai pris en liberté 2 fois, en rond de longe. désensibilisation, transitions etc. impec, ça allait mieux. Il cherchait surtout le contact avec l'humain. En cours, on a établit un compromis: il fait son travail, et s'il le fait bien, il a droit à une pause à côté de moi avec caresses. ensuite il reprend le travail. J'ai fonctionné comme ça pendant 2 ans, si bien qu'à la fin, ce poney méchant, dangereux et taré est devenu l'un des meilleurs poneys du club, adoré de tous (même ceux qui en faisaient le pire portrait à mon arrivée), qui emmenait les élèves du débutant au confirmé en carirère et manège pour du plat, du saut (mon meilleur poney pour débuter l'obstacle), allait sur le PTV, a aussi fait de la piste avec une petite haie à sauter, et a même finit en apothéose par aller en balade avec des élèves, alors que 2 ans auparavant, il était totalement insortable. Je pouvais même le faire monter en licol, en cordelette, à cru, il a fait un peu de longe, et je pouvais même claquer le chambrière à côté de nlui, il avait pleinement confiance en moi. un autre, shetland, débarqué de Hollande, arrivé via un marchand, sûrement débourré à "l'arrache". Super poney monté, mais hyper trouillard. il donnait pas les pieds, concours reining pour l'attrapper au pré et j'en passe...avec du travail, j'en ai fait un super poney d'école, on a fait un peu de longues rênes (mais alors 3 fois rien), surtout beaucoup de contact à pied. A la fin je lui parais les pieds assise par terre (bah oui, il était si petit!!), c'était un excélent poney de balade, un très bon poney d'obstacle (mais il sautait trop fort pour les enfants) et allait même sur le PTV. Il avait bien pris confiance, si bien que je me permettais de le lâcher dans le centre équestre pour tondre l'herbe en liberté, je n'avais plus à courrir pour le rattrapper! mais c'était sans compter sans ma patronne, qui un beau jour à voulu "m'aider" et a finit par tabasser le poney car il avait peur de sortir du pré, sûrement dû un coup de jus pris lors d'une remise au pré...j'ai mis alors plusieurs jours pour le rassurer et le faire passer dans le calme la cloture... Je suis aujourd'hui fichetrement dégoutée, surtout pour Calin. Effectivement, tout mon travail a été foutu en l'air, mes remplaçantes n'ayant pas été capable d'entretenir mon travail, il est redevenu affreux... | |
| | | Laurence Grard Guenard BE
Messages : 126 Date d'inscription : 01/02/2010 Age : 53 Localisation : Oise
| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie Lun 17 Mai 2010 - 19:43 | |
| Daisy, tu dis que tu parais les sabots de ton petit shetland. Tu as appris ça pendant ta formation je suppose, puisque tu as la spécialisation TE ? J'ai toujours trouvé que ça manquait énormément à la formation "normale". Dans les poneys-clubs, je n'ai pu que constater l'indifférence totale de tout le monde vis à vis des sabots des poneys : les maréchaux faisaient les chevaux et oubliaient les poneys, ou n'avaient plus le temps, ou allaient revenir mais ne revenaient pas... Dans l'autre club que j'ai fait, le maréchal travaille comme un mal propre : il coupe la paroi avec la pince et hop c'est fini : pas un coup de renette sur les barres ou sur la sole, pas un coup de rape sur la paroi. Je préparais les poneys derrière son passage, je me blessais les mains avec les angles qu'il laissait partout. Sans parler de l'absence de taille de la fourchette donc la non-élimination de toute la pourriture... des poneys qui refusaient de se laisser curer les pieds tellement ça devait leur faire mal et la patronne qui disait aux enfants de 5 ans qu'il fallait graisser ...ben voyons, sur de la fourchette pourrie et la double sole ? Oui, oui, il faut que les pieds des poneys soient beaux ... beaux ou en bonne santé ? le superficiel comme d'habitude !!! Je les trouvais bien courageux, ces petits poneys, avec les pieds pourris qu'ils avaient et dont personne ne se préoccupait de faire leur travail aussi gentiment. Un jour, j'ai osé dire qu'il fallait couper un bout de fourchette qui s'en allait en lambeau et ça puait ... et l'autre de me répondre "je ne sais pas comment faire et d'abord j'ai pas les outils". Et voilà, problème réglé. Pas de "pourquoi, qu'est-ce qu'il a ? on peut soigner en attendant le parage du maréchal ? un couteau peut faire l'affaire, une paire de ciseaux ? tu sais le faire toi ?" Je repensais que finalement, j'avais eu la durée de vie normale d'une monitrice de club... 5 ans il parait ... | |
| | | guyonne
Messages : 261 Date d'inscription : 03/03/2010 Age : 50 Localisation : La Baule / Paris
| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie Mar 18 Mai 2010 - 6:25 | |
| ho la la ... vous en racontez des choses tristes ... à faire frémir ... j'ai pas connu celà... à croire que je suis bien tombé...
Dernière édition par guyonne le Mer 19 Mai 2010 - 6:16, édité 1 fois | |
| | | Dumont Daisy BP TE
Messages : 92 Date d'inscription : 31/01/2010 Localisation : pays de loire 53
| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie Mar 18 Mai 2010 - 18:32 | |
| - Laurence Grard Guenard BE a écrit:
- Daisy, tu dis que tu parais les sabots de ton petit shetland. Tu as appris ça pendant ta formation je suppose, puisque tu as la spécialisation TE ?
J'ai toujours trouvé que ça manquait énormément à la formation "normale". absolument...pas! J'ai appris à déferrer et referrer en ATE. Les pieds du cheval m'intéressent beaucoup. Et petit à petit, j'ai appris des choses...puis j'ai commencer à réparer des petits tracas (corne cassée etc)...ensuite j'ai paré le mien (enfin, j'ai commencé, il est très difficile à faire!), puis j'ai appliqué ça sur els poneys du club (enfin, quand je pouvais); Au BP, on nous a juste collé une journée avec un maréchal...j'ai appris à une collègue à brocher, river etc... - Citation :
- Dans les poneys-clubs, je n'ai pu que constater l'indifférence totale de tout le monde vis à vis des sabots des poneys : les maréchaux faisaient les chevaux et oubliaient les poneys, ou n'avaient plus le temps, ou allaient revenir mais ne revenaient pas...
Dans l'autre club que j'ai fait, le maréchal travaille comme un mal propre : il coupe la paroi avec la pince et hop c'est fini : pas un coup de renette sur les barres ou sur la sole, pas un coup de rape sur la paroi. Je préparais les poneys derrière son passage, je me blessais les mains avec les angles qu'il laissait partout. Sans parler de l'absence de taille de la fourchette donc la non-élimination de toute la pourriture... des poneys qui refusaient de se laisser curer les pieds tellement ça devait leur faire mal et la patronne qui disait aux enfants de 5 ans qu'il fallait graisser ...ben voyons, sur de la fourchette pourrie et la double sole ? Oui, oui, il faut que les pieds des poneys soient beaux ... beaux ou en bonne santé ? le superficiel comme d'habitude !!! j'ai eu ça aussi...mais tant que les poneys survivrons avec des pieds pareils et personne, mais alors absolument personne ne sera capable d'identifier un pied correctement entretenu, ça n'avancera jamais! - Citation :
- Je les trouvais bien courageux, ces petits poneys, avec les pieds pourris qu'ils avaient et dont personne ne se préoccupait de faire leur travail aussi gentiment.
Un jour, j'ai osé dire qu'il fallait couper un bout de fourchette qui s'en allait en lambeau et ça puait ... et l'autre de me répondre "je ne sais pas comment faire et d'abord j'ai pas les outils". Et voilà, problème réglé. Pas de "pourquoi, qu'est-ce qu'il a ? on peut soigner en attendant le parage du maréchal ? un couteau peut faire l'affaire, une paire de ciseaux ? tu sais le faire toi ?"
Je repensais que finalement, j'avais eu la durée de vie normale d'une monitrice de club... 5 ans il parait ... moi je ne posais pas la question à la patronne...je le faisait moi même. Et d'une parsque personne d'autre ne se donnerait la peine (le fameux shet avait 5cm de pied en trop...oui oui, 5cm....il n'avait plus de fourchette, c'était tout noir, je vous raconte pas la trouille que j'ai eu quand un jour, en soulevant le "truc" pour évaluer les dégâts, j'ai aperçu quelque chose de blanc immaculé en dessous, tout dur.....................et il ne bougeait pas d'un poil quand je le touchais!!) et d'autre parsque la réponse aurait été "ben vas y fais le". j'avais la vingtaine de poneys à surveiller et faire. j'ai même dû déferrer un cheval en DP moi même avant qu'il n'arrache ses fers...ou encore les parages à faire les matins de concours parsque ça faisait 3 semaines que je prévenait et que ça bougeait pas...enfin bref, je vais pas tout raconter, mais voilà, moi qui avait gentiment proposé mon aide pour dépanner, je me suis retrouvée à entretenir toute la cavalerie au complet et gratuit en plus...et après ça, on me dit que je ne suis plus motivée!!! | |
| | | Laurence Grard Guenard BE
Messages : 126 Date d'inscription : 01/02/2010 Age : 53 Localisation : Oise
| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie Mar 18 Mai 2010 - 18:49 | |
| ça m'est arrivé pour la bourrellerie !!! j'avais fait un stage dans le cadre de deux stages pratiques du BE . Eh ben après ça, tous les cuirs qui cassaient, du club ou personnel, ça atterrissait gratuitement sur mon bureau !!! Et quand on sait qu'un centre de formation c'est une centaine d'équidés... | |
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| Sujet: Re: Rééducation de la cavalerie | |
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